Billet d'ambiance

Petit air automnal

Le soleil brûlant et les longues journées de l’été s’achèvent alors que l’automne s’ancre. La nature se réveille et est prête à se métamorphoser. Elle montre que dans la vie tout est éphémère et rien ne dure éternellement…

Le ciel est gris. L’atmosphère est lourde et pesante. Comme si le temps s’était arrêté pendant un court instant, le silence s’impose. Seuls les pas lourds des passants, fatigués de leurs randonnées, ainsi que les chants des oiseaux, sont perceptibles au loin. Le sol est un véritable désordre. Oranges, vertes, rouges ou brunes, les feuilles s’éparpillent partout. La nature semble délaissée et abandonnée d’elle-même. Les arbres essayent tant bien que mal de s’élever vers le ciel et de montrer leur imposante grandeur. L’air est humide et un peu froid.

L’eau stagne dans les étangs, comme si elle attendait qu’on vienne la réveiller. Rien ne bouge. Peu d’animaux sont visibles. Ils se réfugient chacun de leur côté à la recherche de nourriture. La nature semble sur pause. Voilà qu’un enfant roule sur son beau vélo bleu. Tout content et heureux de sortir, voilà qu’il traine à observer Mère Nature. Ses parents, quant à eux, ont hâte de rentrer chez eux.

Le ciel commence à s’assombrir. Les lampes, jusque-là éteintes, se réveillent enfin éclairant les quelques arbres qui les entourent. Les branches se dessinent telles des bras noirs dans le ciel. La forêt se transforme en une masse sombre et noire. Elle se referme sur elle-même. C’est l’heure pour elle de se reposer. Tout est noir. Les randonneurs, fatigués, quittent le parc. Des « Salut ! » sortent des quatre coins du parc, alors que la forêt, elle, se tait.

Le ciel commence à s’assombrir. Les lampes, jusque-là éteintes, se réveillent enfin éclairant les quelques arbres qui les entourent. Les branches se dessinent telles des bras noirs dans le ciel. La forêt se transforme en une masse sombre et noire. Elle se referme sur elle-même. C’est l’heure pour elle de se reposer. Tout est noir. Les randonneurs, fatigués, quittent le parc. Des « Salut ! » sortent des quatre coins du parc, alors que la forêt, elle, se tait.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.